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Nouakchott fait partie des capitales d’Afrique frappées par le phénomène des enfants en difficultés, par la mendicité et les viols sur mineurs. Les tentatives de solutions apportées par les politiques sociales du gouvernement sont à saluer sur ce point. Il demeure toutefois vrai que le problème persiste toujours en partie, comparé à une plaie béante dans le corps de la nation. Le constat est sans doute amer, d’où la nécessité d’intervenir en posant des actes- solution, à côté du programme du gouvernement, en tout pour freiner le phénomène.

Après tant d’efforts de mobilisation et de coordination, nous voici arrivés à la réalisation notre objectif altruiste et citoyen. Notre premier centre d’accueil des enfants en difficultés  vient de s’ouvrir à Nouakchott, sous l’autorité de l’ONG FEPAD. Notre objectif principal visé avec l’ouverture de ce premier centre est d’assurer le droit à la protection sociale et à l’éducation à la petite enfance au sort désastreux. Parmi eux on peut citer les enfants qui n’ont pas de papiers d’Etat civil ou qui ont dépassé l’âge officiel d’aller à l’école, les mendiants, les mineurs en conflits avec la loi, les enfants dont les études sont interrompues par des situations sociales défavorables, sans oublier les victimes de viols ou de violences familiales exagérées.

L’ouverture de ce premier centre d’accueil et d’encadrement pour la petite enfance est une part de solution au phénomène des enfants de la rue. Nous avons déjà reçu deux cents quatre (204) enfants « cas sociaux ». C’est l’occasion de vous informer que l’ONG FEPAD a, en même temps, prévu un suivi psychothérapeute de ces enfants dont certains manifestent des symptômes de traumatisme psychologique.

Nous avons commencé avec ces enfants un programme. Citoyens que vous êtes, vous verrez au début de chaque année, notre prévision financière pour la prise en charge du nombre d’enfants abandonnées retenu pour le programme d’accompagnement. Pareillement à la fin de chaque année, nous vous donnerons le bilan de l’année écoulée en termes d’évaluation du niveau de ces enfants ainsi que le cout global dépensé pour la prise en charge de l’encadrement et la formation de ces enfants « cas sociaux ».

Dans notre déploiement, nous pensons également à l’environnement saint qui agit naturellement sur la performance de l’enfant. Notre formule consiste à créer, au fur et à mesure des « écoles verts » que vont devenir les centres d’accueil pour la petite enfance. Notre but ultime est d’arriver à assoir des centres avec un programme éducatif complet, pour la réintégration et le redressement de la catégorie sociale des enfants en difficultés.

Notre premier partenaire étant, sans doute, le peuple lui-même, ce dernier a sa tache dans cette grande mission de protection de la petite enfance abandonnée. Chaque citoyen le plus petit qui soit peut apporter sa pièce à l’édifice. Premièrement en se donnant le défi d’une participation symbolique – à ceux qui s’engageront à donner soutien aux centres d’accueil, nous promettons de mettre sur pied un dispositif transparent pour qu’ils puissent vérifier si leurs participations (financière ou matérielle) ont bien été dépensés pour les besoins des enfants enregistrés- Deuxièmes les citoyens peuvent nous signaler les quelques enfants repérés dans les rues et qui sont dans des situations désastreuses. A notre niveau, nous procéderons ainsi par étudier le cas repéré et signalé pour, ensuite, voir comment les gérer.

Dans notre programme, nous ne saurons isoler le gouvernement de la Mauritanie ici concerné par toutes les politiques de progrès social. Nous leur lançons un appel à un partenariat qui leur impliquera dans notre programme ; un partenariat qui va profiter de façon effective à la petite enfance en difficulté. C’est l’occasion d’apprécier les efforts de notre gouverneur et de notre préfet dans leur esprit de veille sur tout ce qui se passe à Nouakchott.

L’ONG FEPAD par ma voix s’engage à nouer avec le peuple, avec les dynamiques sociales soucieuses de la petite enfance, une relation interactive au profit de cette catégorie sociale plus ou moins vulnérable, en l’occurrence les enfants « cas sociaux ».

Merci à vous tous !

Merci au peuple mauritanienne !